mercredi 25 juillet 2012

Batman : the Dark Knight Rises


Réalisateur: Christopher Nolan
Année: 2012
Nationalité: anglo-américaine

Mardi 24 Juillet, il est 20h et la tension est palpable dans la salle pleine à craquer alors que le film ne début que dans une demi-heure. Ambiance un peu geeky, défilé de fans en costume, je suis bien à l'avant-première du film le plus attendu de l'année. 


Troisième et dernier volet de la saga Batman by Nolan après Batman Begins en 2005 et The Dark Knight en 2008, cet opus raconte le retour de Bruce Wayne forcé de redevenir Batman après 8 ans d'absence pour tenter de sauver Gotham City de la menace de Bane, un individu masqué décidé à semer la terreur sur la ville tandis qu'une voleuse aux allures de chat contribue à compliquer un peu plus ce joyeux bordel.

Outre le fait que l'excellente BO de Hans Zimmer, compositeur des deux premiers opus, plonge instantanément le spectateur dans cette ambiance angoissante, elle permet de venir à bout très facilement des 2h45 de film et souligne le talent de conteur d'histoire de Nolan : après la peur et le chaos, le thème de la douleur conclut de façon magistrale cette trilogie. On retrouve au casting de ce volet le grand et beau Christian Bale, son fidèle majordome Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman auxquels s'ajoutent une Anne Hathaway détonnante en Catwoman et une Marion Cotillard qui a vachement bien bossé son anglais. Mention spéciale pour la badassification de Joseph Gordon-Levitt, l'amoureux transi de 500 Jours ensemble et pour l'apparition de Cilian Murphy alias Jonathan Crane dont la présence ravira les fans de la saga. 


Si la première partie était en dessous de mes attentes, notamment à cause de Tom Hardy dont la performance dans la peau de Bane est bien en dessous de l'inoubliable Heath Ledger en Joker dans The Dark Knight, la faute au personnage; la deuxième partie parvient à convaincre grâce à de nombreux rebondissements et actions spectaculaires : de quoi remuer de bonheur sur son siège. Nolan ne laisse rien au hasard et multiplie les références aux volets précédents - il est donc bon de se replonger dedans avant de voir le film même si le contraire ne dérange pas la compréhension globale du film – et offre une conclusion épique à une saga complexe et terriblement bien pensée mêlant fantaisie et réflexions politiques.
Nolan a beau jurer qu'il s'agit là de son dernier Batman, il s'amuse à nous laisser espérer une suite, un éternel retour du héros... et ce ne serait pas de refus.


Note: 4,5/5

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