samedi 27 octobre 2012

Elle s'appelle Ruby

Réalisateurs: Jonathan Dayton/Valerie Faris
Année: 2012
Nationalité: Etats-Unis

On commence d'abord par une bonne nouvelle: j'ai décroché un job au Festival International du Film de Rome. Je vais avoir la chance d'assister un des membres du jury de la sélection "Perspectives Italiennes" et d'assister à de nombreuses projections. Il est possible que je tienne un journal du Festival ici sur Snitch et que je vous fasse part de mes impressions sur des avant-premières mondiales ! Restez branchés, particulièrement sur Twitter où je vous tiendrai au courant des exclusivités ON/OFF en temps et en heure. 

Revenons à notre film du jour: plongées dans beaucoup de classiques ces derniers temps, j'avais grand besoin d'un film récent et la bande-annonce de Elle s'appelle Ruby me faisait baver depuis des mois. Déception cependant, moi qui m'attendait à une histoire d'amour colorée, poétique, à la fois joviale et émouvante dans la lignée de Moonrise Kingdom ou 500 jours ensemble, je dois dire que je suis restée sur ma faim.

 

Synopsis: Calvin, jeune écrivain souffrant de l'angoisse de la page blanche. Sur ordre de son psy, il doit écrire une page sur une personne qui apprécie son chien, Scotty. Une nuit, il rêve d'une jeune rousse aux collants flashys qui lui demande si elle peut dessiner son chien. Calvin couche son rêve sur le papier et voit apparaître la fille de ses rêves dans sa cuisine un beau matin. C'est alors que commence une relation torturée car Ruby semble ignorer qu'elle n'est que le fruit de l'imagination de Calvin et que son comportement dépend de l'écriture de Calvin. 

Ma subjectivité de fausse rousse devait me conduire à aduler ce film ( il est vrai que j'ai tendance à m'attacher aux héroïnes rousses, effet d'identification). J'avais aussi adoré Little Miss Sunshine, petit bijou des réalisateurs avec Paul Dano présent au casting, j'attendais donc beaucoup de cette Ruby Sparks. Mais le démarrage fut trop long, le point de vue trop focalisé sur Calvin et la romance pas assez solide. Impossible de m'attacher plus que ça au personnage de Ruby, pourtant idéal "sur le papier", et l'expression colle parfaitement au contexte vous en conviendrez, pour la simple raison que je n'ai pas ressenti l'attachement naïf, le sentiment amoureux qu'était supposé éprouver Calvin pour sa création. Trop de rebondissements sinueux, d'actions attendues et d'attardement sur la psychologie complexe de l'écrivain. 


En y réfléchissant, peut-être que cette Ruby Sparks manquait de légèreté, mais quelque chose est sûre, malgré le potentiel, la mayonnaise n'a pas pris. On passe néanmoins un bon moment et on apprécie la présence d'Antonio Banderas et Annette Bening en beau-parents excentrique.

Note: 2,5/5

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire